Pages

De ce rêve.


Rien n’allait dans ce rêve
Ni les squales qui se noyaient, ni les marguerites rouges qui volaient en éclats
Elle se sentait compulsivement vide et décharnée
Rafael Robles
Des chats grands et tigrés se frottaient à ses jambes, et dès qu’elle posait sur eux une main caressante, ils se dérobaient pour se transformer aussitôt en chiens qui eux-mêmes devenaient des bébés dont elle accouchait sans difficulté 
Elle inventait des airs joyeux sur lesquels des êtres jeunes et flamboyants dansaient en tournant dans de grandes jupes à plis
Son père n’était pas son père, sa mère était une autre
Des tas d’abeilles vrombissantes convergeaient vers une grotte profonde et moussue
Pourquoi diable déambulait-elle presque nue dans des ruelles où elle s’égarait sans fin ?


* De ces petites notes griffonnées, au réveil