Une vie vole en éclats.
Il suffit pour cela de pas grand-chose.
Des portes qui claquent.
Des rencontres toxiques.
Du verre brisé.
Des portes qui claquent.
Des rencontres toxiques.
Du verre brisé.
La marge.
Des gens vous aiment, et soudain se détournent.
Ils s’en vont aux pôles, vous laissent.
Ils s’en vont aux pôles, vous laissent.
Comment font-ils ?
Bien sûr, se disait-elle, si je n’y arrive pas, il restera
toujours, à ne plus rien désirer, l’ultime solution.
Mais dieu, que c’était
difficile.
Alors en attendant que l’idée se précise, elle bricolait.
Avec l'exil, le bruit des autres, l'odeur âcre de la ville.
Marcher au bord l'épuisait.
Marcher au bord l'épuisait.
Le pardon ne venait pas. Et plus elle y pensait, moins il venait.
La roue tout en bas s'en fout quand on s'y précipite.
Elle vous engloutit l'âme, et la chair et les os.
Mais au centre, il demeure une lueur.
L'axe, peut-être.
Son immobilité.
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